The Late 20’s, continued. The alone deepens, the money runs out.
Month: April 2017
Lili Boule de Gomme
This was the other song that Jean-Paul Boissard wrote out for me during the Columbus stop-over on his seeing America trip in the ’70s. My attempt at a singable English version did not get as far as with J’ai Mis le Feu, but I still retain a fair sense of the meaning. Maybe someday. The narrator is a young woman who has different identities in the different verses, all having to do with movie idol fueled fantasies. It starts out with her as Lili Boule de Gomme, (Lili Gumball, or Bubble-gum.) “I’m 13 but I look 20.” Then she is Brigitte Boule de Gomme (“I’m 20, but I don’t look it”), then Marylin Boule de Gomme (“I am dead, but I never age”).
Here is one of several videos of a Paul Boissard tribute concert at his home club in Picardy, about 10 years ago. Lili appears at about 16:45. Here it was sung by a young girl, which made it extra poignant. She didn’t really get older as the song went on, though. Then everyone starts singing along at the end. This brings tears to my eyes every time. I used to think I might be the only person in the world that knew this song. Everyone knows this song.
Regarder la vidéo «20 ans dans la lune 1» envoyée par François sur dailymotion.
And here’s a recording of Paul
(lyrics:) Je m’appelle Lili boule de gomme J’ai treize ans mais j’en parais vingt D’ailleurs l’âge ça ne compte pas Au fond des salles de cinéma Je m’appelle Lili boule de gomme J’aime les hommes qui ont des gros bras Des moustaches comme mon papa Et qui m’emmènent au cinéma Quand arrive l’entracte Et qu’ils me payent un esquimau Mes rastacouères rougissent de trac Et je leur dis ces tendres mots Je m’appelle Brigitte boule de gomme J’ai vingt ans mais je les parais pas Du talent comme on n’en fait pas Et je veux faire du cinéma Je m’appelle Brigitte boule de gomme Et je danse souvent les pieds nus Dans la chambre pleine d’inconnus Que je rencontre au cinéma Je suis le monstre de ma voisine Quand je chante avec mes héros Et que je joue la fin du film En leur disant ces tendres mots Je m’appelle Marylin boule de gomme Et je me tourne dans les draps D’une nuit qui ne finit pas A la sortie du cinéma Je m’appelle Marylin boule de gomme Je suis morte mais je ne vieillis pas Dans le film quand je dis aux soldats Je vous en prie n’y allez pas Ils vous tueront tous là-bas Restez encore auprès de moi.